Obésité : Une étude révèle les secrets de l’ADN

Une étude menée par des chercheurs de l’Université de Cambridge et publiée dans le magazine Science Daily a révélé le rôle de l’ADN dans la présence des gênes liées au surpoids. Le secret des gens minces serait-il simplement leur ADN ? 

Des gênes seraient responsables de notre rapport au poids

L’étude en question a cherché à établir des liens entre la prise de poids et le métabolisme des individus. Il y a des personnes qui peuvent manger énormément sans jamais prendre de poids. Cette particularité que l’on attribue généralement à la génétique et au métabolisme serait liée à l’ADN. En effet, la prise de poids pourrait directement être corrélée avec notre ADN et les personnes qui resteraient minces en toutes circonstances présenteraient une absence d’un groupe de gènes liés à l’obésité. 

Pour les biens de l’expérience, les chercheurs ont comparé l’ADN de près de 1600 personnes disposant d’un faible IMC avec 1900 personnes obèses. Dans cette étude, l’IMC, pour Indice de Masse Corporelle, sert à déterminer la corpulence de l’individu en fonction de sa taille. C’est une mesure simple et rapide qui donne une indication pour savoir si l’on est en surpoids ou en obésité. C’est un indicateur fiable qui est utilisé par les organismes de santé et que l’on peut tous utiliser pour contrôler notre poids. Des sites comme Santémgazine.fr, dédiés à la santé, mettent à disposition un calculateur et des informations détaillées pour comprendre cette mesure. 

Ce que l’étude relève

Après avoir mené l’étude avec un groupe témoin et des questionnaires concernant le mode de vie des participants, les résultats montrent une tendance. Les personnes obèses de l’étude avaient effectivement plus de chances de posséder des gènes liés au surpoids dans leur ADN. Les personnes minces, elles, étaient moins susceptibles de posséder ce même groupe de gènes. Ainsi, on peut constater que dès la naissance et à régime alimentaire égal, certaines personnes auront naturellement plus de chances de prendre du poids.

Évidemment, le mode de vie joue effectivement sur la prise de poids, mais certaines personnes peuvent s’estimer heureuses, car elles ont des prédispositions face à la prise de poids.

Ne prenons pas comme argent content les résultats de cette étude, il faut que d’autre étude vérifie ce résultat mais surtout apporte des précision pour ne pas faire de généralité hasardeuse de la part du grand publique, d’autant que d’autre étude tendent à remettre en question l’influence si facile ou absolut de l’ADN sur le poids.

Relativiser la situation 

Les résultats de cette étude montrent une dimension très injuste dans la prise de poids. Des personnes généralement minces et en bonne santé peuvent l’être indépendamment d’un mode de vie sain. Ainsi, ils n’ont pas trouvé la clé de la réussite minceur, mais simplement plus de chance au niveau de leur ADN. Cela permet de comprendre pourquoi certains individus ont beaucoup plus de mal à gérer leur prise de poids tandis que cela parait simple pour d’autres. 

La co-autrice de l’étude invite donc à moins juger les autres par rapport à leur poids. Celui-ci est certes lié à un mode de vie qui n’est pas parfait, mais qui est partagé par beaucoup de personnes minces. Dans tous les cas, pour faire face à la prise de poids et retrouver un IMC correct, il faut pratiquer une activité physique régulière et adopter un régime alimentaire correct. Cette méthode-là est efficace peu importe si l’on a ou non les gènes liés à l’obésité.

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